Vue sur la boutonnière de Bray, vaste dépression née de l’érosion. (© Stéphane William Gondoin)
La forêt d’Eawy regorge de lieux fascinants à découvrir, comme ici la petite chapelle Saint-Étienne, perdue au cœur de la futaie. (© Stéphane William Gondoin) |
Au-delà de ces trois petites villes à taille humaine, le pays de Bray révèle à qui le parcourt sa géologie singulière, ses paysages infinis, ses espaces naturels préservés, ses villages à l’atmosphère intimiste, ses châteaux et ses jardins soigneusement entretenus. À l’ombre des clochers du pays de Bray flotte un parfum d’éternité.
La géographie spécifique du pays de Bray permet, dès lors que l’on escalade les flancs de la boutonnière, de profiter de multiples points hauts à l’ouest comme à l’est. Autant de balcons sur les vallées de la Béthune ou de l’Epte, sur les champs de blé dorés au soleil de l’été, sur le bocage au maillage de haies vives, sur les prairies humides, sur la chevelure des forêts, scintillante sous un rayon de lumière automnale.
La forêt d’Eawy
Une fois n’est pas coutume : qu’il nous soit permis ici – pardon – qu’il me soit permis ici de sortir de ma neutralité de narrateur et d’évoquer certaines réminiscences du passé. Il m’a été donné, dans une vie qui me semble aujourd’hui antérieure, d’effectuer de nombreux séjours à Auffay. À la lisière des pays de Caux et de Bray, cette grosse bourgade attachante est réputée pour sa splendide collégiale gothique avec, à la base du clocher, une loggia occupée par deux jac...
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DOSSIER « LE pays de Bray » (16 pages) :
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