Dessin d’A. Duboc de la collection Delatigny, daté de 1847 et publié dans Rouen disparu au début du XXe siècle. Il montre les trois maisons en pans de bois édifiées vers 1473 au nord de la Place de la Basse-Vieille-Tour et dont les avant-soliers abritaient à l’origine des boutiques de potiers. On remarque à gauche une autre belle maison en pans de bois et, dans le fond, la Hallle aux Toiles. (Doc Cdt Quenedy © Coll. auteur)
Au sud de la Halle aux Toiles, la place de la Basse-Vieille-Tour a perdu son âme, suite à la Seconde Guerre mondiale, mais pas seulement…
Cette place avait fière allure il y a un siècle et demi Elle était en partie entourée d’édifices en pans de bois présentant des avant-soliers au rez-de-chaussée. Un excellent dessin d’A. Duboc nous présente l’état d’une partie de la face nord de cette place en 1847. Cette localisation est précisée dans le dessin : nous apercevons la Halle aux Toiles au fond du dessin. Ces maisons en pans de bois présentent un rez-de-chaussée en retrait, derrière les avant-soliers, deux étages en encorbellement et un niveau sous combles. Tout d’abord un peu de vocabulaire. Un encorbellement est une saillie portant à faux au-delà du nu du mur ; ce qui est très courant dans les constructions en pans de bois jusqu’en 1524 (lorsque cette pratique fut interdite), grâce au débordement de la sablière basse de l’étage sur la sablière haute du niveau inférieur. L’avant-solier est une galerie couverte ménagée sous le premier étage par le retrait de la façade du rez-de-chaussée. Ces avant-soliers, très pratiques sous nos climats pluvieux, devaient être répandus autour de certaines places ou rues au Moyen Âge. Nous savons que la place Saint-Sauveur à Caen était bordée de mai...
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