Exposition « Les petits maîtres et la femme, Deux siècles de peinture (1800-2000) ». Femme au café, de Charles Auguste Edelmann. (© Coll. particulière)
En 2020, lors de la dernière édition du festival Normandie impressionniste, nous avions beaucoup apprécié l’exposition temporaire organisée à Ouistreham, Les petits maîtres et la Seine, sous le commissariat de Michel Prigent. À travers un corpus d’œuvres ayant le grand fleuve normand – que l’on nous autorise cette touche de « chauvinisme régionaliste » – pour thème central, il s’agissait de rendre hommage à des artistes, certes moins connus que les grands noms de la peinture, mais pas forcément moins talentueux. La notoriété est parfois une question de chance, dépendant de la bonne rencontre avec le bon marchand d’art, ou la bonne marraine… Michel Prigent « récidive », à la grange aux dîmes de Ouistreham, avec cette fois les dames mises à l’honneur.
Ces « petits maîtres » de la peinture, ce sont ceux qui suivent de près les « grands maîtres » et qui sont le plus souvent leurs collègues d’atelier. Ils sont aussi leurs amis, leurs condisciples dans les écoles de beaux-arts, leurs compagnons de sortie ou de bohème, voire parfois leurs maîtres – ou leurs élèves. Ces peintres moins cotés, sont peu présents dans les musées d’Orsay, d’Art moderne de Paris ou du centre Pompidou. Mais, de nos jours, de nombreux conservateurs travaillent à les faire reconnaître et à montrer leur histoire, leur talent, leur contribution à l’histoire de l’art. C’est aussi ce qu’accomplit Michel Prigent. Certes, nous n’avons pas encore vu cette exposition, mais le cadre exceptionnel de la grange aux dîmes et la qualité de la manifestation de 2020, ne nous laissent aucun doute sur l’intérêt de celle-ci.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|