Le Douglas C-47 SNAFU, au musée de la Batterie de Merville. (© Stéphane William Gondoin)
Dans une lettre sympathique, un de nos lecteurs, M. Delafosse, de Coutances, nous en demande un peu plus sur le passé et l’avenir du Douglas C-47 de Merville. Le musée de la Batterie de Merville constitue un site incontournable pour tous ceux qui veulent comprendre et mesurer l’importance de ce qui s’est passé le matin du 6 juin 1944. À deux kilomètres de la mer, orientée vers la baie de l’Orne, la batterie avait été désignée par le haut commandement allié comme l’un des grands objectifs du D-Day. Prise par 150 hommes de la 6th Airborne Division, c’est aujourd’hui, un vaste complexe, bien aménagé, où l’on peut admirer un authentique Douglas C-47. C’est depuis un appareil de ce type que les intrépides combattants du 9th Parachute Battalion sautèrent sur la DZ (Drop Zone) ‘V’ de Varaville pour s’emparer des canons de Merville et les détruire. Le vieux Douglas est arrivé en Normandie en 2007, non pas par les airs, mais par la route depuis la Bosnie. Il était sur une base militaire où il faisait office de bar pour des Américains. Amené jusqu’à Merville, il est remis dans son aspect du Jour J après cinq mois de travail. Il n’a pas volé depuis sa restauration et il n’est pas non plus prévu de le faire voler. Il faut dire que cet appareil a finalement participé au plus important, la Normandie, la Provence, Arnhem, Bastogne, le passage du Rhin, et c’est maintenant un grand vétéran. Via le site de la batterie, il est possible de faire un don pour aider à la restauration constante que nécessite le premier avion de transport militaire et de parachutage de la Seconde Guerre mondiale à être classé monument historique.
Prendre place aux commandes d’un vétéran de guerre. (© Stéphane William Gondoin)
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