Le groupe Magène : Manuela Lecarpentier (chant, accordéon), Dany Pinel (contrebasse, chœurs), Théo Capelle (chant), Jean-Louis Dalmont (guitare, chœurs). (© Magène)
La dentélyire. (DR) |
Un nouveau CD de Magène est toujours un événement. Cette année, l’événement s’appelle La dentélyire. Comme à l’accoutumée, ce douzième opus est un mélange de textes anciens et modernes. Et comme toujours, la qualité est au rendez-vous.
La chanson-titre se réfère à ce métier qui avait quasi disparu : dentelière. Un métier que les femmes exerçaient le plus souvent chez elles, avec leur propre matériel, pour aider à l’économie du ménage. Une corporation nombreuse et dispersée qui a représenté un atout majeur de la Normandie, ainsi que nous le précisent les concepteurs du disque :
« Le travail de la dentelle fournissait des milliers d’emplois en Normandie vers 1800-1850. Les écoles de dentelle comme celle de Bricquebec formaient les jeunes filles à cet ouvrage méticuleux. Sur un carton, des épingles sont piquées pour guider les fils de lin ou de coton ; il existe toutes sortes de croisements qui peuvent être reliés entre eux de multiples façons. Chaque fuseau ou blloquet -petit bout de bois - est une bobine qui fournit la dentellière en fils durant toute la durée de son ouvrage. Cela peut nécessiter un très grand nombre de fuseaux : jusqu’à 1500... La technique de la dentelle à la main connaît un renouveau à Alençon, à Bayeux, à Cherbourg... Artistes et couturiers créent des dessins contem...
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