La pointe du Hoc, l’un des sites emblématiques du Débarquement. Le sommet de la falaise est constellé de bunkers fracassés et de trous d’obus. La pointe quant à elle, a subi un récent effondrement. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Les vestiges du port artificiel d’Arromanches. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) |
À l’aube du 6 juin débute l’une des plus grandes batailles de l’Histoire : après quatre années d’occupation, les forces alliées lancent leur assaut sur la « forteresse Europe ». Le Bessin se trouve au centre des zones de combat.
Les planificateurs de l’opération Overlord ont préféré les plages normandes à celles du Pas-de- Calais ou de la Somme, jugées trop bien défendues. Relativement proches des côtes anglaises, elles présentent en outre l’avantage de découvrir de vastes estrans sablonneux à marée basse, permettant le débarquement d’engins mécaniques, blindés et autres véhicules de transport. Un enseignement tiré de Dieppe : les plages de galets sont inadaptées aux chenilles ! Entre les plages codées Sword et Juno (entre l’estuaire de l’Orne et celui de la Seulles) à l’est, et Utah (à la base du Cotentin) à l’ouest, les deux secteurs du Bessin, Gold (entre Ver-sur-Mer et Port-en-Bessin) et Omaha (entre Colleville-sur-Mer et Vierville-sur-Mer) sont respectivement attribuées aux Britanniques et aux Américains.
D’or et de sang…
Les combats sont rudes sur Gold, mais au soir du Jour J, les soldats de Sa Majesté ont établi une tête de pont de 9 km de profondeur sur une dizaine de km de large, au prix de 400 pertes (tués, disparus, blessés, prisonniers). Environ 25 000 hommes ont posé le pied ici sur le sol nor...
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DOSSIER « LE BESSIN » (18 pages) :
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