Gabin et Belmondo. Les deux monstres sacrés du film Un singe en hiver, sur fond de plage et du petit bourg d’Houlgate. (© Photo Claude Schwartz - Bridgeman Images)
Villerville et son célèbre « Cabaret normand », immortalisés par Un singe en hiver. (© Stéphane William Gondoin) |
Des paysages d’une inaltérable beauté, des villages où le temps s’est arrêté, des témoignages innombrables d’un passé toujours présent : notre patrimoine normand constitue une « réserve naturelle et patrimoniale de décors », comme l'explique Johanne Prat1, inépuisable pour les cinéastes. C’est ce que révèle l’exposition du musée de Normandie, Action ! Le patrimoine normand au cinéma, présentée jusqu’au 21 août aux salles du Rempart, dans l’enceinte du château de Caen.
À l’heure où les écrans ont à ce point envahi notre quotidien, l’exposition revient à l’essentiel : le grand écran, ses images et ses histoires, entrées pour certaines dans la légende. De Madame Bovary au Singe en hiver, des Parapluies de Cherbourg au Jour le plus long, à chacun ses références et ses émotions.
Une immersion dans le 7e Art
Une chose est sûre, la Normandie a lié son destin à celui du 7e art. En témoigne le panneau introductif, qui présente les différents acteurs et réalisateurs d’origine normande. Les grands noms (Bourvil, Jean Marais, Nathalie Baye) côtoient des talents plus discrets. Leur filmographie sélective recèle des pépites à (re)découvrir, ou à revoir sans modération. On consulte ensuite avec curiosité la carte des lieux de tournage à travers la Normandie. Sans surprise, le littoral y est très représenté, entre ses plages du Débarquement et ses stations balnéaires de la Côte Fleurie. La Normandie rurale n’est pas non plus boudée par les réalisateurs. Chacun peut y retrouver des lieux fami....
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