Jérémie Rhorer. (© Claude Doaré)
Cette cité balnéaire normande abrite maintenant deux festivals de cinéma, celui du cinéma américain et celui du cinéma asiatique, qui ont accru sa renommée. Deauville est aussi l’un des plus hauts lieux du monde hippique mais elle joue aussi un rôle important pour la promotion de la musique classique dans notre région, ce que l’on connaît moins, et pourtant…
Cette année, du 23 avril au 7 mai, a lieu le 9e Festival de Pâques de Deauville. À l’invitation de Renaud Capuçon et des fondateurs du festival (Les Amis de la musique à Deauville, en coproduction avec le groupe Lucien Barrière), les quatuors Promoteo, Ebène, le violoniste allemand Raphael Christ se mêleront aux jeunes solistes résidents du festival — Bertrand Chamayou, Jonas Vitaud, Lise Bertheaud, Jérôme Comte, Sébastien Van Kuijk, Xavier Bouchand — dans quelques-unes des plus exigeantes œuvres de la musique de chambre de Brahms, Schubert, Janacek, Bartok, Martinu, Messiaen. Mais le festival c’est aussi de la musique baroque et classique jouée sur instruments anciens (cordes à boyaux). Ainsi, Julien Chauvin, Alexis Kossenko, Atsushi Sakai, Mathieu Dupouy, Soo Park et tous leurs amis viendront rejoindre le Cercle de l’Harmonie, nouvel ensemble né au cours de leur aventure deauvillaise — beaucoup sont en effet des habitués du festival — et fédéré par Jérémie Rhorer. Cette démarche est mise en valeur par trois programmes, de Bach à Mozart.
Deauville est en effet un tremplin pour la carrière de jeunes interprètes qui deviennent rapidement des artistes recherchés. Chaque musicien y vérifie ses intuitions et se forge de réelles convictions musicales en trois ou quatre ans grâce à différentes rencon...
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