Théodore Monod. 1902-2000. (© Guillaume Néel).
Il existe ici-bas des personnalités qui demeurent inclassables, tant par leur hauteur de vue exceptionnelle que par la dimension de l’œuvre qu’ils lèguent à la postérité. Rouennais d’origine, Théodore Monod est un être à part, un individu d’exception. Et non, nous n’exagérons pas ! Jugez plutôt… Visionnaire, humaniste, écologiste des lustres avant que cela ne devienne « tendance », il se passionne pour l’Afrique en général, le Sahara en particulier, dès les années 1920. Naturaliste de formation, il touche avec le même bonheur à la géographie, la zoologie, la géologie, la botanique, l’anthropologie, l’entomologie, l’archéologie… Avec son confrère Wladimir Besnard, il découvre notamment au Mali l’« homme d’Asselar », squelette d’un Homo sapiens datant du Mésolithique, c’est-à-dire d’un paquet de milliers d’années. Mais il est aussi volontiers philosophe, grand défenseur de la cause animale… En fait, Monod est un enfant des Lumières, curieux de tout, une conscience éclairée et inspirée, porteuse d’une sagesse qui manque cruellement aujourd’hui.
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