Tableau du cinq mâts « France II ». (Coll. Patrimoine Normand)
Lancement du « Président Félix Faure » au Havre en 1895. (© Patrimoine Normand) |
Là-bas, à l’autre bout du monde et en plein cœur du Pacifique Sud, la mer brille d’un bleu saphir, le lagon d’un vert émeraude avec des reflets d’or, et la terre est d’un rouge ardent. Voici la Nouvelle-Calédonie, pays de contrastes et d’émerveillements, vers lequel au XIXe et au début du XXe siècle cinglèrent de grands voiliers à la recherche de fabuleux gisements… de nickel.
C’est cette épopée extraordinaire à laquelle participèrent nombre de voiliers normands qu’a fait revivre l’été dernier l’exposition au Musée Maritime, Fluvial et Portuaire de Rouen intitulée : « Les voyages des voiliers normands en Nouvelle-Calédonie (1895-1922) ». Sous un faré traditionnel kanake, des photos, des documents, des maquettes et des cartes retraçaient la vie de ces équipages qui faisaient le tour du monde jusqu’à cette île lointaine pour rapporter le précieux minerai. Et au milieu de ces témoignages authentiques, on pouvait admirer en images tous ces fiers bateaux qui affrontaient sans peur cet éprouvant voyage, depuis le premier voilier, le « Président Félix Faure » de la Compagnie Corblet du Havre, jusqu’au prestigieux « France II », un cinq mâts considéré à l’époque comme le plus grand voilier du monde, de la Compagnie Prentout-Leblond de Rouen. Lancé le 9 novembre 1911 à Bordeaux, il coula sur les barrières de coraux au large de Nouméa. Comme tant d’autres assurément qui tentèrent le vo...
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