Rollon. ?-vers 927. (© Guillaume Néel).
Eh non, perdu ! Malherbe, ce n'est pas - seulement - le nom d'un stade bien connu de Caen et du club de foot qui y évolue régulièrement. Malherbe, c'est d'abord le patronyme de l'un des plus grands auteurs français de la Renaissance, né à Caen, bien sûr. Bon, il trempe d'abord un peu dans la Ligue, le François, au temps où catholiques et protestants s'étripent à loisir. Mais ce qu'il cherche avant tout, c'est un amateur d'art éclairé - et riche - pour lui assurer les conditions d'une existence décente. On écrit bien que le ventre plein ! Alors il tente sa chance auprès du roi Henri III, puis de la reine Marie de Médicis, toujours prêt à vanter les mérites de ses hypothétiques protecteurs. Peine perdue : on ne l'écoute guère. C'est finalement Henri IV, le roi de la poule au pot, celui pour qui Paris valait bien une messe, qui lui prête l'oreille et qui commence à lui signer des chèques. Pardon pour l'anachronisme : à lui bailler moult espèces sonnantes et trébuchantes. Malherbe laisse une œuvre telle que Boileau écrira à son propos sa célèbre formule : « Enfin, Malherbe vint ».
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|