Jean Ango. 1480-1551. (© Guillaume Néel).
Son père était un armateur connu pour avoir affrété le premier bateau français ayant atteint les côtes de Terre-Neuve. L'un des initiateurs de la Grande Pêche, en quelque sorte. Et son Jean de fils, une fois aux commandes de l'entreprise paternelle, est bien décidé à marcher dans ses traces. Bon sang ne saurait mentir ! Il devient vite l'heureux propriétaire d'une flotte imposante, qu'il envoie sillonner toutes les mers du globe. Il est, par exemple, celui qui organise l'expédition tragique des frères Parmentier à destination de Sumatra. Il a toutefois une large préférence pour le commerce transatlantique. Ah ! Les sirènes du Nouveau Monde... À l'occasion, les équipages de Jean ne manquent pas de se transformer en corsaires, arraisonnant volontiers caravelles portugaises ou caraques anglaises, histoire d'arrondir un peu les fins de mois. Il n'y a pas de petit profit... Malgré son immense fortune, Jean meurt ruiné après avoir trop prêté au roi de France, c'est-à-dire à l'État de l'époque. Les mauvaises habitudes ont décidément la vie dure...
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|