Le Havre, vue du vieux bassin. Le bâtiment de l’arsenal se trouve à l’arrière-plan. Aquatinte. Gravée par T. Fielding, 1823. Collection musées d’Art et d’Histoire. (© Musées d’Art et d’Histoire du Havre)
L’ancien hôtel de ville, ses jardins et son kiosque. Jour d’affluence. (© Coll. Stéphane William Gondoin) |
Le Havre a bien sûr perdu des monuments notables durant la dernière guerre. Grâce aux documents conservés par les musées d’Art et d’Histoire de la ville, nous ressuscitons pour vous quelques-uns d’entre eux.
L’hôtel de ville
À tout seigneur, tout honneur : lors de la destruction des remparts dans les années 1850, la cité s’étend vers le nord et Charles Louis Fortuné Brunet-Debaines, l’architecte municipal de l’époque, est invité à concevoir un nouveau bâtiment pour abriter l’administration communale. Ce bel édifice de style néo-Renaissance est achevé en 1859. Une orangerie y est rajoutée à l’ouest en 1870. Dans l’esprit du temps, il est précédé d’un vaste jardin où les promeneurs aiment à flâner le dimanche. À la Belle Époque, comme de nos jours d’ailleurs, la place est traversée par une voie de tramway. Un kiosque installé en 1892 permet d’organiser des concerts de plein air, pour la plus grande joie des Havrais, alors qu’il n’existe que peu d’autres moyens d’entendre de la musique.
L’arsenal
Au XVIIe siècle, l’avenir du port oscille entre deux vocations : le commerce et la guerre. En 1663, Colbert décide la fondation et la construction d’un arsenal. Dans l’angle nord-ouest du bassin du Roi, le magasin général est agrandi de 1776 à 1780, et reçoit une nouvelle façade de style néoclassique signée de l'architecte Paul-Michel Thibault. On se souvient que ce dernier est aussi le bâtisseur de la Maison de l’arma...
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