Jacques Anquetil. 1934-1987. (© Guillaume Néel).
Avec la relégation d'un certain Texan dans les poube... - ah pardon ! - les oubliettes du cyclisme, pour cause d'usage intensif de cocktails survitaminés, celui que l'on surnommait « Maître Jacques » est redevenu codétenteur, avec Merckx, Hinault et Indurain, du plus grand nombre de victoires dans le tour de France. Bon, c'est vrai qu'Anquetil, natif de Mont-Saint-Aignan, n'était pas particulièrement fan des contrôles antidopage non plus. Il aurait même déclaré qu'il se chargeait pour faire comme tout le monde et que ses fesses et ses cuisses étaient de véritables écumoires1. Que celui qui, parmi les cadors de ces années-là, n'a pas touché du pot belge ou de la bomba, lui jette la première seringue ! Il n'empêche qu'il possède l'un des plus immenses palmarès de son sport, avec d'innombrables courses au tableau de chasse et pléthore de records. Mais s'il a bien gagné le tour de la Manche en 1953, on regrette malgré tout qu'il ne soit jamais monté sur le podium de Paris-Camembert. Pour un Normand de ce calibre, quand même... « Maître Jacques » nous a quittés trop tôt, à l'âge de 53 ans.
1) David Garcia, La face cachée de l'Équipe, 2008.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|