Jean-François Millet. 1814-1875. (© Guillaume Néel - Patrimoine Normand).
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce normand-là porta haut les couleurs de sa Hague natale... Né dans une famille paysanne du hameau de Gruchy, à Gréville, le jeune Jean-François montre très tôt des aptitudes hors norme pour le dessin. Jusqu'à l'âge de vingt ans, il travaille durement aux champs. Son père décide alors de l'envoyer perfectionner son don à l'atelier Du Mouchel de Cherbourg. C'est le point de départ d'une longue carrière artistique, menée entre le Cotentin, Le Havre, Paris et le célèbre village de Barbizon... Millet ne rencontre vraiment le succès qu'à la quarantaine bien sonnée, quand le prix de ses tableaux s'envole. La fin pour lui de plus de deux décennies de galère financière. Millet, c'est le peintre de la nature, mais aussi de ce monde rural du XIXe siècle qu'il connaît si bien. Il s'éteint dans sa maison de Barbizon à l'âge de 60 ans, non sans avoir légué à la postérité des toiles mémorables, éparpillées dans tous les grands musées du monde : Un Semeur, L’Angélus, Des Glaneuses, Le Printemps, L'Hiver aux corbeaux... Une info en passant : le musée Thomas-Henry de Cherbourg conserve de nombreuses œuvres de jeunesse. À découvrir.
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