Christian Dior. 1905-1957. (© Guillaume Néel).
Il en a dessiné des robes, des tailleurs, des jupes et tout le nécessaire à l'organisation de défilés de haute couture durant sa carrière éclair dans l'univers de la mode, ce Granvillais-là. Une vie à cent à l'heure, en permanence sous le feu des projecteurs... Du moins en apparence. Car dès qu'il en avait l'occasion, Dior fuyait le strass et les paillettes, pour filer en douce du côté de sa propriété de Milly-la-Forêt, nichée au cœur de la campagne d'Île de France. Là, derrière de hauts murs protecteurs, il menait une existence paisible, jardinant par plaisir, semant dans la terre nourricière qu'il aimait tant bulbes de fleurs ou graines de plantes vivaces. Oh ! les vieux réflexes n'étaient jamais bien loin. Sans doute choqué par la tenue vestimentaire du prêtre local, on raconte qu'il s'employa à lui tailler un nouveau costard. Au sens propre, bien sûr, histoire certainement de moderniser l'image de son ministère. M. le curé en Dior, ça en jette non ? C'est peut-être ce qui abrégea les jours du prestigieux couturier : ses amis proclamèrent en effet haut et fort qu'il fut « rappelé par Dieu pour rhabiller les anges. » Si le ciel s'en mêle, forcément...
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