Patrimoine normand

Orival - Quand le passé resurgit

Dimanche 10 Janvier 2016
1 commentaire
Orival - Quand le passé resurgit

L’amphithéâtre de roches dominant la Seine. (© Ariane Duclert)


Ariane Duclert

Extrait Patrimoine Normand n°96
Par Ariane Duclert.

 
L’ancienne carrière, à proximité du hameau. (© Ariane Duclert)
L’ancienne carrière, à proximité du hameau. (© Ariane Duclert)

Sur près de 6 km, Orival déploie son amphithéâtre de roches, en lisière de la forêt de la Londe-Rouvray. Dotée d’un riche patrimoine tant naturel que bâti, cette petite commune de quelque mille habitants est aussi l’héritière d’un long passé qui aujourd’hui resurgit. Depuis peu, une association locale s’est ainsi lancé le défi de restaurer les habitats troglodytes de la Roche-Foulon ; tandis qu’un peu plus loin dans la forêt, les vestiges de l’oppidum mobilisent plus que jamais les archéologues. Petite promenade au cœur du mystère orivalais.

Depuis le carrefour du Nouveau-Monde, un sentier file à travers la forêt vers les hauteurs. Ce n’est plus le GR qui passe ici, ce dernier ayant finalement été déplacé quelques mètres plus haut et on en comprend vite la raison. Le terrain accidenté vire bientôt aux montagnes russes qui font davantage le bonheur des vététistes que celui des promeneurs. Mais ceux qui s’aventureront jusqu’ici ne le regretteront pas. Après la petite grimpette, le chemin débouche sur le plateau. La végétation s’est éclaircie et cède à la blancheur éclatante de la craie. Sur plusieurs mètres, à intervalles réguliers, des trous béants creusent la roche et témoignent d’une occupation passée. C’est l’ancien hameau de la Roche-Foulon, un ensemble d’habitats semi-troglodytes, aujourd’hui déserté mais bien connu des locaux.
 

Un trou, une ânesse...

Il y a encore 150 ans, une quinzaine d’habitants vivaient ici, entre verger et potagers, pâtures à moutons, avec vue imprenable sur la Seine : des façades bien modestes sous leurs appentis de tuiles greffés à même la falaise et dont il ne reste que de vieilles cartes postales. Le dernier habitant a quitté les lieux en 1913, mais beaucoup d’Orivalais y montaient encore longtemps après pour y cultiver leur potager. Puis les murs se sont disloqués au fil du temps et le pay...

 

Il vous reste 93 % de cet article à lire.


 




Abonnement Patrimoine Normand

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
  • PKD dit :
    09/6/2023 à 14h 22min

    Orival à probablement été un village Viking après l'accord entre le roi de France et le chef Rollon il domine et contrôle la boucle de la seine passant en contrebaset donc occupe une indiscutable position stratégique. le nom de Dantan représente probablement la descendance généalogique des vikings, ce nom, très répandu à Orival (il suffit de visiter le cimetière)aurait persisté à Orival aussi longtemps car ses habitants s'étaient organisés en pays hostile d'abord et quasiment en circuit fermé pendant des siècles, se mariant entre eux par exemple de façon très courante. Il est à noter que ces habitants sont pour une part non négligeable touchés par une maladie connue uniquement dans le nord de l'Europe , la maladie de Dupuytren, ceci corroborant celà ou en tout cas renforçant cette thèse; est-ce qu'Orival connait ses origines et l'origine de ses habitants?

  • paiement-securise
    Abonnement Patrimoine Normand

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :

    • PARTENAIRE(S) 

      Abbayes de Normandie  France Bleu

    NOUS SUIVRE

     Twitter Patrimoine Normand  

    PRATIQUE

    • Le magazine PATRIMOINE NORMAND
    • est édité par les éditions Spart
    • © PATRIMOINE NORMAND - 1995-2024

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :

    • PARTENAIRE(S) 

      Abbayes de Normandie  France Bleu

    NOUS SUIVRE

     Twitter Patrimoine Normand  

    PRATIQUE

    • Le magazine PATRIMOINE NORMAND
    • est édité par les éditions Spart
    • © PATRIMOINE NORMAND - 1995-2024
    Patrimoine normand