Lumières féerique en baie de Seine, l'un des hauts lieux de l'impressionnisme. Les peintres impressionnistes étaient des chasseurs de couleurs et de lumières changeantes. (© Stéphane William Gondoin)
Honfleur, lieu de naissance d'Eugène Boudin, mais aussi de Louis-Alexandre Dubourg. (© Stéphane William Gondoin) |
Par le passé, on a souvent considéré l'impressionnisme comme un courant pictural essentiellement parisien, simplement héritier de la très fameuse école de Barbizon, en forêt de Fontainebleau. C'est méconnaître la dette contractée vis à vis des romantiques anglais puis français et plus généralement le rôle crucial que joua la Normandie dans la révolution créative. Le festival Normandie impressionniste, devenu désormais un rendez-vous incontournable, rend depuis 2010 justice à notre région !
En réaction à certains excès de l'art baroque et de ses dérivés (rococo, rocaille), se développe au milieu du XVIIIe siècle un courant artistique prônant le retour à la pureté des formes selon les standards antiques, que l'on nomme néoclassicisme. En peinture, le maître incontesté de cette tendance est Jacques-Louis David (1748-1825), qui puise essentiellement ses sujets dans l'histoire de la Grèce ancienne ou de la Rome antique (Le Serment des Horaces, Léonidas aux Thermopyles...). David s'intéresse également aux grands événements de son temps. Son trait sûr et net donne une dimension épique ou tragique à Bonaparte franchissant le col du Saint-Bernard, à Marat assassiné gisant dans sa baignoire, au Sacre de Napoléon. La recherche des couleurs reste secondaire dans son œuvre et les paysages, lorsqu'il y en a, ne servent que d'arrière-plan à la scène principale. Alors que les décors naturels sont magnifiés par les Hollandais et les Flamands depuis le XVIIe siècle, la pensée dominante en France à propos des pay..
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DOSSIER « NORMANDIE IMPRESSIONNISTE » (17 pages) :
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