René Coty. 1882-1962. (© Guillaume Néel).
De naissance ou d’adoption, la Normandie a envoyé quelques-uns de ses enfants à la magistrature suprême, à commencer par le dernier de la liste, un certain François Hollande, né à Rouen en 1954. Il y eut aussi Félix Faure, parisien d’origine, mais qui entama son ascension politique au Havre. C’est ce dernier qui eut la mauvaise idée de mourir dans les bras de son infortunée maîtresse, la sulfureuse Marguerite Steinheil, et qui valut à celle-ci le surnom peu élogieux de « pompe funèbre ». René Coty quant à lui, élu à la Présidence de la République en 1954, était plutôt du genre fidèle. Un modèle d’époux. Sa Germaine Coty, née Corblet, il l’aimait au point de demeurer inconsolable après sa disparition prématurée, en 1955. Il continua néanmoins à assumer courageusement les fonctions pour lesquelles il avait été élu, la joie de vivre en moins. Dès la fin de son septennat, abrégé en quinquennat à cause de la crise algérienne et de l’adoption de la constitution de la Cinquième République, il regagna promptement Le Havre où il mena une existence plutôt discrète et retirée. Il s’éteignit le 22 novembre 1962, victime d’une crise cardiaque.
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