Bourvil. 1917-1970. (© Guillaume Néel).
« Le ciel rit aux larmes, c’est pour ça qu’il pleut, les comiques, messieurs dames, sont près du bon Dieu. » Pas le tube du siècle, on vous le confesse, que cette chanson intitulée Les comiques, interprétée dans les années 1970 par Suzanne Gabriello de sa voix très monocorde. Mais chaque fois qu’il nous est donné de l’entendre, le visage hilare de Bourvil nous revient inéluctablement en mémoire. Ah ! la bonne bouille de notre André Raimbourg régional, devenu une icône pour la France entière. Son nom de scène, il l’emprunte à la commune cauchoise de Bourville, où il a passé la majeure partie de son enfance. Interprète inoubliable de Marcel Martin aux côtés de Jean Gabin dans La traversée de Paris, ou d’Augustin Bouvet dans La grande vadrouille, avec Louis de Funès, il sait également émouvoir quand il endosse le costume de Pierre Tardivet (Le miroir à deux faces avec Michel Morgan) ou du commissaire Mattei (Le cercle rouge, avec Alain Delon). Un très grand monsieur du 7e art, parti beaucoup trop tôt.
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