À gauche : lettres manuscrites de Nicolas le Trésor. À droite : type d’épée portée par les officiers. (Photos Jean-Xavier de Saint Jores © Patrimoine Normand.)
Cet article est basé sur les archives familiales que possèdent encore les arrières petits cousins de ce capitaine d’infanterie de l’armée napoléonienne, tombé au champ d’honneur dans le sud espagnol en 1810.
Rappel historique
La conscription militaire qui a été mise en place sous la Révolution (Loi Jourdan de 1798) a donné naissance à diverses unités formées, dont les plus célèbres restent les Demi-Brigades de Batailles. D’autres unités moins prestigieuses ont aussi vu le jour à cette époque, et notamment les Bataillons d’Auxiliaires qui voyaient l’intégration de jeunes peu désireux d’en découdre réellement.
À cette époque, les jeunes gens non mariés, de 20 à 25 ans, devaient à la Nation un service militaire de 4 ans, avec la particularité de pouvoir acheter un remplaçant avant que l’extension des campagnes ne conduise à l’incorporation de tous les mobilisables.
Nicolas Le Trésor a donc intégré le Ier Bataillon d’Auxiliaires le 24 Fructidor de l’An VII (Conscrits de l’An VII), et a été incorporé, après une formation, dans la 43e Demi-Brigade de Bataille qui s’est particulièrement distinguée au cours de la seconde campagne d’Italie et notamment à la bataille de Marengo (14 ju...
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