Trouville à travers les affiches et images anciennes

L'une des premières affiches vantant les beautés de Trouville. Elle a été réalisée dans les années 1880. À noter les cabines de bains de mer ainsi que les vêtements utilisés à l'époque pour fréquenter. (Étude Camard © Patrimoine Normand)

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De la Manche jusqu’à l’embouchure de la Seine, l’arrivée du chemin de fer puis le bain de mer comme thérapeutique et mode de vie ont transformé les villes côtières en stations balnéaires. Au XIX^e siècle, Dieppe, Cabourg, Granville, Trouville ou Deauville deviennent des destinations privilégiées qui sont desservies par le train. Les affichent rivalisent alors pour promouvoir la côte normande. Ce premier volet évoque Trouville.

La vogue des bains de mer

Depuis la naissance de la civilisation humaine, on trouve la croyance dans les vertus thérapeutiques de la mer. De l’Égypte à la Grèce puis à l’Empire romain, la notion de médication par l’eau donne naissance à la station thermale. Les Romains ont d’ailleurs développé une technique de mise en eau et de construction des bains dans les sites urbains pour répondre à leur à leur penchant pour les thermes. Le site de Vieux-la-Romaine et son musée (Calvados) présentent quelques éléments très intéressants à ce point de vue. Si la société gallo-romaine a été friande de ces activités nautiques, il fallut attendre le XVIII^e siècle pour observer un retour aux croyances curatives des eaux thermales. C’est la gentry anglaise de la fin du XVIII^e siècle qui se tourna à nouveau vers la mode des bains. Le contexte d’utilisation est alors bien déterminé, la baignoire est un instrument de guérison et les bains sont pratiqués dans un environnement médicalisé ou la notion de plaisir a cédé la place à celle de médication. Bath en Angleterre, puis Spa en Belgique, sont les pre...

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