Louis Malet de Graville. 1438-1516. (© Guillaume Néel).
Il était havrais sans le savoir, avant la lettre, puisqu’il possédait les terres sur lesquelles s’élèverait plus tard la ville neuve. En Normandie, il détenait également les seigneuries de Bernay et de Sées, sans parler de tous les domaines qu’il avait en Île-de-France. Il nous faut préciser qu’il était bien en cour au temps de Louis XI, Charles VIII et de Louis XII. Avoir des rois dans ses relations, voilà qui facilite grandement la réussite sociale. Grâce à son immense fortune, il collectionnait les manuscrits précieux comme d’autres les cartes postales ou les timbres. Enfin, pas à son époque, en ce qui concerne les cartophiles et les philatélistes…
Ah ! Les Malet ! Une grande, une immense famille normande même. Figurez-vous que le premier de la lignée galopait déjà aux côtés de Guillaume à la bataille d’Hastings. Une branche a prospéré en Angleterre et compte encore des descendants de nos jours. Vous en voulez une preuve ? Si vous passez par Saint-Étienne de Caen, vous découvrirez dans le déambulatoire une plaque commémorative, sur laquelle sont gravés les noms de membres d’une délégation britannique venue en Normandie en 1927, fêter le neuvième centenaire de la naissance du Conquérant. Dessus figurent quatre Mallet et un Malet. Des arrière-arrière-arrière (etc.) petits-cousins de notre amiral ?
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