François Ier. 1494-1547. (© Guillaume Néel).
Pour les 500 ans de la fondation du Havre, nous avons choisi de vous présenter deux personnages intimement liés à l’histoire de la ville. À tout seigneur tout honneur, commençons par le roi François lui-même. Bon d’accord, il n’est pas exactement normand, même s’il a quand même, comme tous les souverains français depuis Saint Louis, du sang de Guillaume le Conquérant et d’Henri Plantagenêt qui coule dans les veines. Un colosse que ce gaillard-là, avec son – presque – double-mètre. Un joyeux compagnon aussi, qui aimait la bonne chère et la compagnie des dames. Beaucoup. Trop même sans doute, puisqu’on lui prête d’avoir attrapé la syphilis. Un point commun partagé avec l’ami Maupassant, qui s’exclamait fièrement dans une lettre adressée à l’un de ses amis : « J’ai la vérole, enfin, la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas l’ecclésiastique cristalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux choux-fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort François Ier [...] Alléluia, j’ai la vérole, par conséquent je n’ai plus peur de l’attraper. » On ne sait pas si François pensait la même chose, mais connaissant le personnage, il y a fort à parier qu’il n’en aurait pas retranché une ligne !
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