Nocturne au pied des falaises d’Étretat. (© Stéphane William Gondoin)
Depuis les falaises hiératiques dominant la basse vallée de la Bresle jusqu’aux grèves infinies de la baie du mont Saint-Michel, les quelque 600 kilomètres de côtes normandes présentent une variété infinie de physionomies. Petit tour d’horizon de la diversité de nos littoraux et… de nos plages !
En 1887, l’écrivain français Stephen Liégard publie un livre intitulé La Côte d’Azur, inventant un choronyme désignant dans son esprit la portion de littoral méditerranéen comprise entre Marseille et Gênes, en Italie. Les acteurs français du tourisme local comprennent vite le potentiel à tirer de cette formule choc, à la fois poétique et puissamment évocatrice, et l’utilisent dans leurs campagnes de communication. L’appellation rentre dans les mœurs dès la Belle Époque : les célèbres guides Joanne, ancêtres de nos Michelin et autres Routard, publient en 1907 La Côte d’Azur illustrée de Marseille à San Remo. On connaît la suite, avec la notoriété planétaire acquise en un siècle par ladite Côte d’Azur.
Le phénomène arrive un peu plus tard en Normandie, mais celle-ci n’échappe pas à une tendance s’étendant à l’ensemble du littoral français. Ainsi apparaissent à des époques diverses sur les dépliants touristiques les Côtes de Grâce, Fleurie, de Nacre, des Isles, des Havres…
De la craie aux galets
Au nord, c’est bien sûr la Côte d’Albâtre, ainsi nommée en raison de la vertigineuse muraille calcaire s’étirant depuis Le Tréport jusqu’au cap de la Hève, à Sainte-Adresse. D’une altitude moyenne de 100 m, les falaises sont entaillées à interva...
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Dossier « Plages de Normandie » (17 pages) :
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