Mise au tombeau en l’église paroissiale Notre-Dame de Neufchâtel-en-Bray, en Seine-Maritime. Elle date de 1451 et provient de l’abbaye cistercienne Saint-Laurent de Beaubec. (© Stéphane William Gondoin)
Sept cent cinquante ans environ après la date mythique de la fondation de Rome, apparaît en Judée une dissidence de la religion hébraïque, appelée à se répandre dans tout l’Empire romain et à bouleverser la face du monde.
Si l’on se refuse à accepter sans réserve une lecture purement théologique de l’apparition du christianisme, ses origines exactes restent pour les historiens modernes largement nimbées de mystères.
Des sources tardives
Les premières mentions évoquant un nommé Jésus figurent dans les différentes épîtres de Paul adressées aux Romains, Corinthiens et autres Galates, au cours des années 50 et 60 de notre ère. Dans la Première épître aux Thessaloniciens, qui passe pour la plus ancienne de toutes ses lettres, il indique « que Jésus est mort et qu’il est ressuscité et nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. » Voici déjà posées les bases du Salut.
Paul se déclare « apôtre par appel », suite à une vision survenue sur la route de Damas, mais il n’a jamais croisé le chemin de Jésus et ne nous éclaire nullement sur sa vie. Pour davantage de précisions, nous devons attendre la rédaction des Évangiles, que les spécialistes situent généralement entre 70 et 100. Pour résumer l’essentiel de ce qu’ils racontent, Jésus serait né à Bethléem vers la fin du règne d’Hérode le Grand († 4 avant notre ère), et commença à prê...
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