Guillaume Le Gentil de la Galaisière. 1725-1792. (© Guillaume Néel).
On prétend que les Normands ont souvent les pieds sur terre, mais ils ont aussi parfois la tête dans les étoiles. Tel est le cas de l’ami Guillaume, au nom tellement interminable, qui se passionne pour l’astronomie. Dans son jeune âge, il voulait entamer une sage carrière d’ecclésiastique, à susurrer tranquillement le Pater noster et l’Ave Maria dans la pénombre des églises. À force de trop vénérer le ciel, peut-être, il finit par passer son temps à l’observer à la lunette. À défaut d’y trouver le bon Dieu, il y courut après Vénus. La planète, bien sûr. Au point d’en perdre tout sens commun et d’y sacrifier sa vie ainsi que sa fortune. Il est vrai, comme le proclame le vieux proverbe, que lorsque l’on aime, on ne compte pas ! Pauvre Guillaume : emporté par sa passion dévorante à l’autre bout de la terre, il revint au pays tel Ulysse après un beau voyage, mais il retrouva sa Pénélope dans le lit d’un autre et apprit qu’il était mort… En découvrant la destinée hors norme de ce personnage pour le moins lunaire grâce à la plume de Michel De Decker, notre caricaturiste n’a pas résisté au plaisir de le croquer à sa façon.
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