André Breton. 1896-1966 (© Guillaume Néel).
Originaire de Tinchebray, dans l’Orne, ce Normand-là, papa se l’imaginait volontiers en disciple d’Hippocrate et il le poussa à entamer des études de médecine. Sans réel enthousiasme de la part du principal intéressé… Durant la Grande Guerre, Breton le Normand (comme quoi...) se retrouve mobilisé et affecté à l’hôpital de Nantes. En 1919, il décide que sa route doit le mener ailleurs. Il abandonne donc l’univers des blouses blanches et publie son premier recueil de poèmes, Mont de Piété. La même année, il fonde en compagnie de Soupault et d’Aragon la revue Littérature et s’adonne à l’écriture automatique, l’idée étant d’affranchir la création littéraire de toute influence de la raison. Avec quelques autres, il pose ainsi les bases du surréalisme, mouvement dont il devient la figure emblématique. On aime… ou pas… Il se fâche avec Aragon, se fâche avec Soupault, rencontre Desnos, se fâche avec Desnos, rencontre Éluard, se fâche avec Éluard, rencon… Non, on arrête ici, la liste est interminable. Bref, le personnage n’est pas d’un caractère des plus faciles. Peut-être est-ce là la marque d’un grand talent. Ou pas…
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