La front de mer de Veulettes. (© Stéphane William Gondoin)
La Durdent est l’un de ces nombreux fleuves côtiers qui, de Fécamp au Tréport, entaillent l’immense plateau calcaire seinomarin pour venir se joindre aux eaux de la Manche. Dans la partie inférieure de son cours, elle serpente entre deux coteaux à travers de vastes prairies humides et un réseau de mares. Un asile pour quantité d’espèces animales et végétales.
La Durdent ne présente certes qu’un très lointain cousinage avec la Seine. Avec seulement 25 km entre son embouchure et sa source, située du côté d’Héricourt-en-Caux, elle est pourtant bel et bien un fleuve au sens académique du terme, puisqu’elle se faufile directement jusqu’à la mer. D’une grande régularité, son débit a incité les hommes à longtemps profiter de sa force motrice en bâtissant de nombreux moulins sur ses berges, dont il demeure quelques intéressants spécimens. Ses eaux vives et claires ont également favorisé l’implantation d’une soixantaine de cressonnières tout au long de la vallée ; une seulement, la cressonnière Saint-Firmin, reste active. Les ondes cristallines remplissent au passage plusieurs ballastières, creusées il y a des lustres pour fournir des matériaux de construction. Elles alimentent aussi les douves du château de Cany, une merveille d’époque Louis XIII, et arrosent le centre des communes de Grainville-la-Teinturière et de Cany-Bar...
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