Jardin de la Petite Rochelle. Allée du jardin de Solvène vers la Grotte. (© Laurence de Bonneval)
On passe devant sans se douter de ce qui s’y abrite. Dans ce bourg du Perche semblable à tant d’autres, les maisons se côtoient comme dans les plus grandes villes. Pourtant, derrière un modeste porche, s’étire la plus improbable succession de jardins qu’on pût imaginer. La Petite Rochelle a tout pour étonner et séduire.
Étrange scène de théâtre que celle-ci, où la rue remplace la cour, et où la pièce se joue tout entière côté jardin. À l’origine, c’est une banale façade d’habitation. Comme il est d’usage, l’espace arrière s’étend au gré des besoins quotidiens. Nous avons tous connu de ces jardins de ville, où l’on trouve pêle-mêle une basse-cour, un clapier, un étendoir à linge, un cellier pour le cidre et ses précieux dérivés, un débarras pour les vélos, l’outillage et le bûcher, quelques plants potagers, un verger, un petit fumier, une brouette et une meule en grès…
Retour aux sources
Ce banal décor a longtemps été celui de la Petite Rochelle et de la Grande Rochelle. En 1976, Hélène d'Andlau reçoit en héritage de son père, ces deux maisons contigües et une petite dépendance, au sud de Rémalard. Sa famille est établie dans le Perche depuis le XVIIIe siècle, par le mariage d'Antoine Henry d'Andlau avec Adélaïde, une fille d'Helvétius, l'acquéreur du domaine. Orienté est-ouest, ouvert sur la campagne enviro...
Il vous reste 91 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|