Tour Clifford d’York. Manifestation du 23 février 2003. (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand.)
L’éloignement agit souvent comme un miroir déformant. Comment juger de la réalité d’une injure au patrimoine à plusieurs centaines de kilomètres de distance ? Hélas ! Dans le cas de la Tour Clifford d’York, ce monument normand déjà évoqué dans notre revue, le prisme se révèle particulièrement réducteur. Vue de près, au pied du donjon, la perspective du désastre attendu s’annonce pire encore que tout ce qu’on pouvait imaginer.
L’enceinte castrale d’York présente l’originalité d’être pourvue de deux mottes féodales. Le cas, il est vrai, n’est pas unique : un peu plus au sud, le château de Lincoln, normand lui aussi, possède deux donjons juchés l’un et l’autre sur des monts créés par l’ho...
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