L’abbaye Sainte-Marie de Longues. Vestiges de l’église abbatiale. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand.)
Lithographie d’Adolphe Maugendre publiée en 1862-1865 dans Bayeux et ses environs. Nous voyons ici la porterie du XIIIe siècle. La porte piétonne est surmontée d’une niche abritant une statue de Saint-Jacques. On aperçoit le chœur muré de l’église dans le fond puis, vers la droite, le logis abbatial avec sa tour d’escalier du XIVe siècle et sa façade remaniée au XVIIIe siècle. Sur la droite se dresse le pignon ouest du « Palais » abbatial. On remarque en haut du mur de la porterie les trous bouchés des poutres qui portaient l’auvent disparu. (© Patrimoine Normand.) |
Parmi les nombreuses abbayes normandes, l’abbaye de Longues est l’une des moins connues et pourtant ses vestiges sont parmi les mieux conservés et les plus intéressants.
Cette petite abbaye du Bessin est située en contrebas du plateau dominant la mer et le « chaos de Longues » du haut des falaises où s’incruste la batterie de Longues liée à une histoire plus récente et qui draine chaque saison des milliers de touristes ignorant la présence proche de l’abbaye.
Celle-ci a ainsi été judicieusement construite dans un site bien protégé des vents venus du large. Elle a été fondée en 1168 par Hugues Wac, chevalier issu d’une famille du Bessin, dont l’un des ancêtres, Geoffroy Wac, avait fondé le prieuré proche de Saint-Gabriel. Avec sa femme Emma, Hugues Wac, donne alors la terre sur laquelle l’abbaye est bâtie et fait plusieurs autres donations, mentionnées dans les chartes du monastère, pour fonder ici une abbaye de l’ordre bénédictin, fille de l’abbaye de Hambye (dont viendront les moines) dans le diocèse de Coutances, et dédiée à Sainte Marie. Ces donations seront confirmées par Henri II, roi d’Angleterre et duc de Nor...
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