Hastings : une victoire de la cavalerie. (Photo Thierry Georges Leprévost © Patrimoine Normand.)
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14 octobre 1066. L’aube pointe sur le camp des Normands. Aucune alerte n’est venue troubler la quiétude de la nuit. Dès avant le lever du soleil, on s’affaire pour la bataille qu’on sait imminente. Ce soir, le duc de Normandie sera maître de l’Angleterre, ou il aura péri avec tous les siens.
Ses agents de renseignements lui ont appris l’arrivée de Harold Godwinson. Le 6 octobre, ce dernier était à Londres, qu’il a quittée le 11. Deux jours plus tard, dans l’après-midi du 13, il établit son camp à la sortie de la forêt, sur la colline de Caldbec, au lieudit Le Pommier Chenu. Hastings est à 12 km au sud. Le roi d’Angleterre compte surprendre les Normands dans leurs retranchements lors d’une attaque nocturne. Guillaume a compris le danger. Ses fortifications risquent de se transformer en un piège mortel si l’ennemi les attaque ou les assiège. C’est pourquoi le jour de la St-Calixte
Tandis que les gens d’église, les évêques Odon de Bayeux et Geoffroy de Coutances en tête, disent une messe rapide et administrent l’eucharistie aux troupes, maréchaux et palefreniers procèdent aux derniers préparatifs de la cavalerie : pansage, nourriture, ultime vérification de la ferrure, harnachement soigné avec contrôle minutieux des sangles. Des 3 000 chevaux débarqués à Pevensey, aucun ne doit faire défaut dans les heures qui suivent. Guillaume en est certain : s’il triomphe d’un ennemi supérieur en nombre et maître de son terrain, ce sera grâ...
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