Terrain alluvionnaire, le long de la Seine où l’on découvre des orchidées. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand.)
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Majestueuses et fières dans un environnement un peu rustre pour ne pas dire primitif, des orchidées sauvages parsèment çà et là les champs, les falaises et les terrains maréca-geux de nos régions normandes. Mystérieuses, ces fleurs exceptionnelles d’un indicible éclat s’efforcent pourtant de passer inaperçues. Mais véritablement, dès que vous les approchez, il y a de quoi tomber sous le charme devant leur étrange beauté.
Sur les terrains alluvionnaires de la baie de Seine où elles se plaisent particulièrement, nous en avons rencontré ce printemps quelques spécimens parmi les 44 espèces répertoriées en Haute-Normandie, pour la plupart protégées. car ce sont des plantes rares qui méritent le respect et qui ne doivent être ni cueillies ni piétinées.
La magie des orchidées
Masquées, encapuchonnées, casquées, maculées, striées, avec des fleurs bizarres aux aspects les plus inattendus : en singe, en araignée, en abeille, en frelon, en grenouille, et aussi en homme pendu, ces orchidées se camouflent et se diversifient à l’infini. Pour mieux séduire ou par pure mystification ? C’est ainsi que l’on trouve, suivant la nature du sol, calcaire ou marécageux, en coteaux ou en terrain boisé, les épipactis, les listera, les orchis, les gymnadenia, les liparis, les dactylorhiza, les ophrys, les spiranthes, les platanthera... chaque espèce possédant ses caractéristiques propres, sa morphologie florale particu...
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