Veules-les-Roses. Maison à pans de bois du XVIIIe siècle et abreuvoir. (Photo Eric Bruneval © Patrimoine Normand)
Veules-les-Roses, magnifique localité enserrée dans la verdure et ouverte sur la mer.
Veules-les-Roses, Promenade historique et monumentale
Veules tire son nom de la source abondante qui alimente un petit fleuve côtier (le plus petit de France, un bon kilomètre de longueur) débitant cinq mille litres à la seconde ; il vient de l’anglo-saxon well (formes anciennes : Vuella, Wellis, Vael). Dans cette valleuse verdoyante, Veules est tout d’abord un village de pêcheurs établi près de la mer, maisons de bois à toits de chaume sur assises de pierre et de silex. La découverte d’un cimetière mérovingien montre son importance dès cette époque. Au Xe siècle, l’arrière-pays était encore couvert par la forêt d’Arelanum. Puis arrivent les religieuses de Fécamp qui sont à l’origine de l’église Saint-Martin dont la possession et celle de son fief leur est confirmée en 1026 par le Duc Richard II. Sur la rive orientale de la Veules, qui forme limite, l’église Saint-Nicolas dépend dès 1005 des chamoines de Saint-Quentin-de-Vermandois (Picardie). Et l’activité se développe avec la rivière sur laquelle sont bâtis une dizaine de moulins. La prospérité va alors s’étendre jusqu’en 1348 ; la peste noire décîme alors la population. Les marins de Veules participeront comme les Dieppois aux expéditions maritimes. Puis les moulins seront utilisés pour broyer le lin. Après la Révolution, la localité ne compte plus que 1 500 habitants et, avec le XIXe siècle, arrive une épo...
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