L’église Sainte-Catherine, avec son clocher isolé, est l’un des monuments emblématiques de Honfleur. Johan-Barthold Jongkind, Honfleur, place Sainte-Catherine, le Marché, 1865 - Huile sur toile. (© Henri Brauner)
Patrie de l’historien Albert Sorel, des écrivains Henri de Régnier et Lucie Delarue-Mardrus, du génial auteur humoriste Alphonse Allais et du non moins génial musicien Erik Satie, Honfleur joua aussi un rôle crucial dans la naissance de l’impressionnisme, grâce à deux autres de ses enfants : Eugène Boudin et Louis-Alexandre Dubourg. À l’occasion de la quatrième édition du festival Normandie Impressionniste, direction la Côte de Grâce pour nous plonger dans le bouillonnement créatif et artistique honfleurais du XIXe siècle, en explorant les riches collections du musée Eugène-Boudin.
Après avoir fait trembler l’Europe pendant près d’un quart de siècle, la France vaincue redevient une nation paisible au lendemain de la signature du second traité de Paris (20 novembre 1815). Cette sérénité recouvrée favorise le développement des échanges internationaux et les allers-retours se multiplient entre les deux rives de la Manche.
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Dès avant 1820, les premiers touristes et curieux anglais débarquent en Normandie, attirés tant par les trésors architecturaux de la région que par la beauté et la variété des paysages. Parmi ces visiteurs figurent de nombreux artistes maîtrisant les techniques de l’aquarelle, comme John Sell Cotman (1782-1842), Charles Stothard (1786-1821), John Gendall (1790-1865), Richard Parkes Bonington (1802-1828) ou encore les frères Copley (1787-1855) et Thales (1793-1837) Fielding. Leurs œuvres servent essentiellement de supports à des reproductions litho...
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