La salle haute a été identifiée comme une synagogue par l’association d’une banquette périphérique et d’une arche sainte. Au centre, un incontournable bimath (estrade pour la lecture de la Torah) dont la forme est purement hypothétique (restitution © Erik Follain).
Avec la multiplication, ces dernières années, des découvertes de bâtiments juifs médiévaux, et en profitant des réaménagements de la crypte archéologique du palais de justice, il devenait essentiel de rouvrir le dossier scientifique du monument juif de Rouen. Les résultats sont à la hauteur de nos espérances.
Il y a maintenant deux ans, un article paru dans la revue Patrimoine Normand (n°101, avril 2017) faisait le point sur les recherches récentes concernant le quartier juif médiéval de Rouen, dit aussi « Clos aux Juifs ». Tout en définissant l’urbanisme de ce secteur de la ville, un inventaire critique de toutes les constructions attribuées à cette communauté permettait de mieux connaître ledit quartier. À cette occasion, son vestige le plus emblématique, connu comme « monument juif » ou « maison sublime », faisait l’objet à la fois des prémices d’une analyse architecturale et d’un essai de restitution en image de synthèse. Parallèlement, on tentait de lui trouver enfin une fonction en s’orientant plutôt vers l’hypothèse d’une résidence, d’un exemple d’architecture civile ro...
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