Gabriel Ier de Montgommery. 1530-1574 (© Guillaume Néel).
Ce Normand d’ascendance écossaise, né dans la paroisse de Ducey, a tapé dans l’œil du roi Henri II, au sens le plus littéral de l’expression. Le 30 juin 1559 en effet, Gabriel en vient à jouter avec son suzerain et lui transperce casque et crâne d’un coup de lance. Oups ! Henri décède quelques jours plus tard, après une douloureuse agonie. Nostradamus, parait-il, aurait annoncé le drame dans un quatrain célèbre de ses Prophéties : « Le lyon jeune le vieux surmontera / En champ bellique par singulier duelle / Dans cage d'or les yeux luy crèvera / Deux classes une, puis mourir mort cruelle. » Le souverain laisse une veuve inconsolable, la redoutable Catherine de Médicis, animée d’un sérieux esprit revanchard.
Alors que s’annoncent les guerres de Religion, Gabriel se convertit au protestantisme et devient l’un des principaux capitaines des armées huguenotes. Voilà qui n’arrange pas ses relations - déjà tendues - avec l’aimable Catherine : capturé à Domfront en 1574, il est emmené à Paris, torturé sur ordre de la reine, jugé pour le moins sommairement et décapité en place de Grève. La vengeance est un plat…
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