L’Armada, un succès populaire depuis 1989 (© Stéphane William Gondoin).
Ils reviennent ! Du 6 au 16 juin prochain, Rouen accueillera la septième édition de l’Armada et sera à nouveau, l’espace de quelques jours, la capitale mondiale de la mer. De quoi faire rêver tous ceux qui, au fond d’eux-mêmes, cachent une âme de matelot.
Oh ! Combien de marins, combien de capitaines… » Depuis 1989 et le bicentenaire de la Révolution, c’est devenu un rendez-vous incontournable pour notre région : tous les quatre ou cinq ans (voire six dans le présent cas), les plus beaux voiliers du monde convergent vers Rouen, pour un rassemblement aussi spectaculaire que dépaysant. Brise marine garantie le long des berges de la Seine.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, 25 navires ont d’ores et déjà confirmé leur présence, comme les voiliers Mir et Kruzenshtern de la marine russe, le spectaculaire Cuauhtémoc de la marine nationale mexicaine, l’incontournable Belem battant pavillon français, ou le splendide Santa Maria Manuela, albatros d’un blanc immaculé orgueil de l’État portugais. Parmi les nouveaux venus, la part belle sera faite aux reconstitutions historiques, avec notamment El Galeón, réplique d’un galion espagnol du XVIe siècle, ou encore L’Hermione, copie de la frégate qui emporta La Fayette vers le Nouveau Monde, au printemps 1780. Qu’il nous soit enfin permis de rendre un hommage appuyé au Normand de l’étape, l’ancien morutier Marité, qui quittera son port d’attache de Granville l’espace d’une dizaine de jours.
Comme toujours, les bateaux remonteront le fleuve par grappes les 6 et 7 juin, au gré des horaires de marées, et c’est vraiment à partir du samedi 8 que les festivités battront leur plein. Tout le monde pourra embarquer et chaque journée s’achèvera par un feu d’artifice, tiré vers 23h30. Temps fort prévu le mercredi 12 juin, avec des marins qui descendront à terre pour le grand défilé des équipages dans les rues de la ville. Le dimanche 16 juin enfin, de 10h à 15h15, les fiers vaisseaux s’éloigneront des quais, passeront le pont Flaubert, levé pour l’occasion, et descendront un à un les méandres du fleuve pour la traditionnelle « Grande Parade ». Le dernier aura gagné l’estuaire vers 0h30… Ainsi prendra corps le rêve de Mallarmé : « Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots ! »
GALERIE PHOTOS :
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|