Hervé Morin, président de la région Normandie (© Michel Le Bas).
N’ayons pas peur des mots. L’assemblée du 19 janvier au conseil régional de Normandie n’a aucun équivalent dans notre histoire : c’est bien la première fois qu’un colloque y est consacré à la langue normande. À ce titre, il mérite d’être marqué d’une pierre blanche… et coiffé du drapeau rouge et or.
Le président Hervé Morin s’en était ouvert voici plusieurs mois à Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, et à Jean Guy Talamoni, président de l’assemblée de Corse : « Moi aussi, j’ai une langue à défendre, c’est la langue normande » ! C’est dire si le sujet lui tient à cœur, et que, depuis la réunification du Ier janvier 2016, il appelait de ses vœux cette journée qui a réuni tous les acteurs de not’ loceis.
une assemblée de passionnés
On y a vu les représentants de tous les composants de la FALE (Fédération des Associations pour la Langue normandE), ceux du conseil régional de Normandie dont l’auditorium s’est ouvert à près de 300 participants ; l’écrivain Maurice Fichet, souvent cité dans cette rubrique ; Marie-Claire Lecoffre, enseignante de notre langue à Bricquebec, la seule à ce jour en Normandie continentale, accompagnée de ses collégiens ; Jean-Pierre Montreuil, écrivain et professeur à l’université d’Austin, au Texas ; Stéphane Laîné, dialectologue et historien de la langue normande à l’université de Caen ; Yvon Davy, fondateur de l’association La Loure. Des horsains de qualité y étaient invités : la Déléguée générale à la langue française et aux langues de France ; des représentants d’autres lan...
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