Louis Beuve. 1869 - 1949 (© Guillaume Néel).
À la rédaction, nous avons une véritable tendresse pour cet homme à la personnalité attachante et au regard doux, affichant une moustache que n’aurait pas reniée un Georges Clemenceau. Beuve, c’est un peu le grand-père de tous les Normands, enfin plus précisément de tous les Normands qui aiment la Normandie. Certains fâcheux lui reprocheront sans doute ses opinions politiques, un brin bonapartistes. Mais en même temps, à l’aube du troisième millénaire, le bonapartisme ne signifie plus vraiment grand-chose, saut peut-être du côté d’Ajaccio. D’autres pointeront du doigt sa vision idéalisée de la culture normande, sacrifiant volontiers au « mythe scandinave ». Nous préférons nous contenter de voir en lui un homme de lettres, inspiré par son terroir, dépositaire de l’esprit de Barbey d’Aurevilly auquel il vouait une admiration sans borne. Les dernières années de sa vie furent marquées par la « grainde breûlerie » de 1944, qui emporta sa ville de Saint-Lô et une partie de ses habitants, avec sa maison, toutes ses archives et ses souvenirs.
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