François-Adrien Boieldieu. 1775 - 1834 (© Guillaume Néel).
C’est un peu le « Mozart normand ». Né rue aux Ours, à Rouen, son papa occupe le poste de secrétaire de l’archevêché et maman tient une boutique de mode réputée. Sans parler de famille riche, les Boieldieu sont pour le moins aisés. Lorsque François-Adrien fait preuve d’un talent musical précoce, promenant avec brio ses doigts minuscules sur le clavecin à 7 ans, se lançant dans des improvisations à l’orgue à 9 ans, c’est naturellement qu’on l’incite à persévérer dans cette voie. On lui donne alors pour maître Charles Brosse, organiste de la cathédrale.
Boieldieu est d’abord un compositeur d’opéras. Il acquiert sa notoriété sous le Directoire, la conserve sous le Consulat, l’Empire, la Restauration… À condition de ne pas véhiculer de message trop fort, la musique s’accommode volontiers des bouleversements politiques ! Enfin pas toujours : ça se complique sous la monarchie de Juillet, même si Adolphe Thiers lui fait allouer une pension honorable pour assurer sa subsistance. Il s’éteint dans sa maison de Varennes-Jarcy et est inhumé à Paris, au Père-Lachaise.
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