La mort du dernier roi anglo-saxon, Harold II, à la bataille d'Hastings, le 14 octobre 1066, rend inéluctable l'avènement de Guillaume le Conquérant. (Tapisserie de Bayeux © Mairie de Bayeux).
Arthur et les Normands
Du héros de la résistance celte à « l'ancêtre » de la dynastie anglo-normande
Le 14 octobre 1066, le duc de Normandie Guillaume le Conquérant bouleverse l'équilibre géopolitique européen, en écrasant l'armée du roi anglo-saxon, Harold de Wessex, sur le champ de bataille d'Hastings. En quatre ans, les Normands se rendent maîtres de toute l'Angleterre et héritent d'un royaume aux composantes divers et antogonistes, avec ses frontières des peuples bien décidés à les combattre.
Comme au temps où les Saxons dominaient l'île, les descendants des Celtes sont toujours retranchés dans le même zones : les Cornouailles, l'Écosse et surtout le pays de Galles. Si les Cornouailles sont assez vite soumises à l'autorité du nouveau souverain, il n'en va pas de même pour l'Écosse et une large partie du pays de Galles, territoires qui ne rentreront dans l'orbite de la couronne bien plus tard. Dans ce dernier surtout, contrée excentrée, difficile d'accès, on continue le soir au moment de veillée, à vanter au coin du feu les exploits d'Arthur et l'on espère son retour pour se débarrasser à la fois de l'ennemi hériditaire anglo-saxon, mais aussi du récent envahisseur normand. Dans La légende du roi Ar...
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DOSSIER « Le roi arthur et la normandie » (14 pages) :
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