Gustave Flaubert (1821-1880) (© Guillaume Néel).
Celui-ci, c’est une vieille connaissance des lecteurs de Patrimoine Normand, puisque nous vous parlons régulièrement de lui ou de son œuvre. Il faut préciser qu’il y en a quand même pas mal à raconter. Contrairement à Honoré de Balzac, qui descendait des torrents de café chaque jour pour demeurer éveillé et travailler sans cesse afin de rembourser ses innombrables créanciers, Gustave ne manque de rien durant pratiquement toute sa vie, si ce n’est à son crépuscule. Il faut dire que papa, médecin réputé, était très riche et qu’il n’a pas le tempérament de cigale de l’ami Honoré. Lorsqu’il écrit, il a donc le temps de ciseler chaque phrase, qu’il file ensuite tester dans ce qu’il appelle le « gueuloir » de sa propriété du Croisset, située sur la commune de Canteleu, tout près de Rouen. Là, il braille des heures durant ses textes pour mieux en appréhender la fluidité. D’où le rythme de certains passages de Salammbô par exemple. Ce mentor de Guy de Maupassant, qu’il accueille régulièrement chez lui avec une bonhomie presque paternelle, meurt subitement le 8 mai 1880.
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