Les Pêcheries, un musée dans un environnement portuaire. (© Stéphane William Gondoin)
Dans l’atrium inondé de lumière, le jeu des passerelles souligne la verticalité. (© Stéphane William Gondoin) |
On attendait l’événement avec impatience depuis plusieurs années et c’est maintenant chose faite : le tout nouveau musée de Fécamp, aménagé dans une ancienne sécherie de poisson, a ouvert ses portes au public en décembre dernier. Deux mots pour le qualifier : franche réussite !
Ah ! Fécamp. Cité choyée par nos premiers ducs, qui connut aux XIe et XIIe siècles un rayonnement dans toute l’Europe, grâce à son puissant monastère bénédictin où se forma une partie de l’élite intellectuelle normande. Ces heures de haute spiritualité se lisent encore sous les voûtes aériennes de l’abbatiale de la Sainte-Trinité, illuminées par une audacieuse tour-lanterne lancée vers le ciel. Fécamp s’incarne aussi dans son lien intime avec l’océan, symbolisé par ces générations d’hommes libres chérissant la mer qui répondirent à l’appel du large. Ils étaient pêcheurs, partaient pour des courses lointaines, le plus souvent jusqu’aux côtes de Terre-Neuve, en payant parfois leur audace du prix de leur vie. Le musée des Pêcheries concentre un peu tout cela, et tant d’autres choses encore !
une longue tradition muséale
Sept ! C’est le nombre de musées qu’il y eut à Fécamp par le passé, sans compter le célèbre palais Bénédictine qui, bien sûr, continue d’accueillir des visiteurs tout au long de l’année. Le premier à voir le jour fut le musée municipal de Peinture et d’Objets d’Art, auquel on adjoignit une bibliothèque publique, fondé en 1879 sur la proposition d’un nommé Charles Hue. Imprégné des va...
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