La maison de Claude Monet, à Giverny. (© Stéphane William Gondoin)
Même si certains Normands n’en sont malheureusement pas toujours conscients, notre région possède un héritage culturel, une histoire et une richesse patrimoniale exceptionnels, ce qui a valu à quantité de sites, de biens ou de traditions, d’être labellisés par l’UNESCO : le mont Saint-Michel et sa baie, le centre-ville du Havre, les tours-observatoires de Tatihou et de la Hougue, tous classés au Patrimoine mondial ; la Tapisserie de Bayeux, inscrite au registre Mémoire du monde ; la dentelle d’Alençon et le carnaval de Granville, estampillés Patrimoine immatériel de l’humanité.
Les jardins imaginés par Claude Monet bientôt à l’UNESCO ? (© Stéphane William Gondoin)
Et la liste n’est sans doute pas close, puisque les plages du Débarquement ont entamé, depuis quelques années déjà, le difficile parcours menant à la reconnaissance suprême. Du côté de la Seine-Maritime, le dossier des clos-masures, cet habitat caractéristique de ce pays de Caux cher à Maupassant, semble un peu moins avancé.
Et voici que la commune de Giverny entre à son tour dans la danse. L’annonce en a été faite le 10 juillet dernier, à l’occasion d’une visite sur place de Jean-Yves le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, également en charge du tourisme. Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, a alors cosigné avec Hugues Gall (président de la fondation Monet) et Laurent Petitgirard (chef d’orchestre, secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts), un courrier allant en ce sens adressé à Françoise Nyssen, ministre de la Culture. Avec Claude Monet en porte-étendard, bien sûr !
Article publié dans Patrimoine Normand n°103, par Stéphane William Gondoin.
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