Louis de Frotté - 1766 - 1800 (© Guillaume Néel).
On connaît les chefs vendéens qui, tels La Rochejaquelein, Charrette ou Cathelineau, menèrent la guerre des « géants », pour laquelle Napoléon Bonaparte n’hésitait pas à proclamer son admiration. On connaît cette incroyable virée de la Galerne, qui attira ces mêmes Vendéens jusqu’aux portes de Granville, en 1793. On connaît aussi ce Jean Cottereau, surnommé « Chouan », qui mena la lutte sous la bannière aux lis en Mayenne. On oublie en revanche assez souvent, dans la galaxie de la contre-révolution, d’évoquer Louis de Frotté, qui guerroya contre les « bleus » aux confins de la Normandie et du Maine. Et pourtant, indépendamment de tout jugement sur ses convictions profondes, le personnage ne manquait pas de panache ! Mais si Napoléon avait une certaine sympathie pour la Vendée, il n’en éprouvait visiblement aucune pour les chouans normands. En témoigne la brutalité avec laquelle il fit exécuter Frotté et ses compagnons, tout près de Verneuil-sur-Avre. Il est vrai que l’ami Frotté avait un peu tendance à fricoter avec les Anglais et que pour le petit Corse cela constituait la ligne jaune à ne pas franchir…
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