La Voix du Donjon (DR).
Ou plutôt, La Vouée du Dounjoun ! Car il s’agit d’un numéro hors-série de la fameuse revue de Bricbé/Bricquebec, qui présente la particularité d’être intégralement publié en langue normande. Les textes qui y sont rassemblés émanent pour la plupart d’auteurs actuels, qui les ont rédigés en 2015 ou début 2016. Ils sont une vingtaine qui ont contribué à cette publication tant attendue, en proposant 40 histoires, récits ou poèmes à l’inspiration très variée. Les « petites gens » de la couverture font référence à la dernière ligne de Tanguy, un poème d’Alphonse Poulain : Ch’était le destin ès petites gens du payis.
Ces petites gens, on les retrouve dans Goule de siâo, un portrait brossé par Jessie Decartrai, pseudonyme d’un poète de Carteret, comme son bénoum (surnom, sobriquet ; du latin bis, et nomen) l’indique ! Pour sa part, Jean de la Py-Ouitte, un autre Cartrétais (habitant de Carteret) y signe L’sav’ous ? (le savez-vous ?). Dans le registre comique, on lira Eune léçoun d’aungllais, de Gatt, alias Mireille de Quettetot. Trois jeunes y font leurs premières armes : Michel Nicole, Graund et Michel Le Bas. Trois sont des anciens (treis écrivans d’âotefeis) : Alexaunde Les Ventes, Jean Tolvast et… Gustave Flaubert en personne (en traduction normande), qui prêchent itou des p’tites gens (qui parlent aussi des petites gens) ! Et quatorze autres auteurs qui n’en sont pas non plus à leur coup d’essai.
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