Astier Nicolas en plein effort dans l’épreuve de saut d’obstacles du concours complet d’équitation des JO de Rio, sur Piaf de B’Neville, l’étalon du Cotentin né chez Jean-Baptiste Thiébot à Benoîtville. Ils ont reçu la médaille d’or par équipe, et la médaille d’argent au classement individuel (©FFE/SV).
Ce cheval, c’est Piaf : Piaf de B’Neville. Nous vous en parlons dans Patrimoine Normand numéro 99 à l’occasion du compte-rendu des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro. Eh oui, il porte un nom normand ! Nous laissons ici la parole à notre ami Rémi Pézeril qui nous en dit plus sur la question :
Eun gueva qu’a eun noum de par ichin
Av-ous armerqui le noum du gueva ? Piaf de B’Neville ? B’Néville, oûpraés des Puus ! (avez-vous remarqué le nom du cheval ? Piaf de Benoîtville, près des Pieux) Ce n’est pas un hasard si ce propriétaire a donné ce nom, écrit selon la prononciation normande : ce nom est bien ancré chez les habitants, et cela suit pour « les B’nêvillais », le nom d’un commerce, et les noms d’associations ou de fêtes, la B’névillaise, et le haras de B’néville. Le e muet après le B est très normal en normand, et la prononciation en é, ê, ei, est plus ancienne que le « oua » écrit oi en français. Faut-il écrire sur un panneau « B’néville » ou « Benêtville » ?
Que dire de Piaf : nom en français populaire du moineau, repris par Giovanna Gassion alias « Edith Piaf » ! Née à Câtillon oûpraès de Ballerey (Castillon près de Balleroy) ; et p’tête rapport qu’eun gueva fait piaf-piaf dans les marettes d’iâos sus la piste… ! Rémi Pézeril.
Notre avis : nous préférons B’néville. La forme Benêtville pourrait être interprétée de manière péjorative par les touristes non initiés à la langue normande !
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|