La Bataille d'Hastings, esquisse peinte de François Hippolyte Debon, 1844 (Collection du musée des Beaux-Arts de Caen).
Du 14 au 16 octobre 2016, les compagnies de reconstitution seront réunies sur le site de l'abbaye de Battle, non loin d'Hastings, pour rejouer la bataille décisive des Normands de Guillaume contre les Saxons du roi Harold… et pendant ce temps-là à Caen, le musée de Normandie et le musée des Beaux-Arts proposent un clin d'oeil sur le grand évènement commémoré tout au long de cette année du 950e anniversaire de la bataille d'Hastings.
Le musée des Beaux-Arts en effet, conservait autrefois des peintures monumentales dans la grande tradition de la peinture d'histoire ; plusieurs étaient consacrées à la vie de Guillaume le Conquérant mais la plupart n'ont pas survécu aux bombardements de 1944.
Photographies anciennes, illustrations ou gravures permettent de les redécouvrir à l'occasion d'une « exposition-dossier » autour de La bataille d'Hastings, esquisse peinte de François Hippolyte Debon (1844), dont l'immense tableau (4,70 x 6,05 m) suscita l'admiration de Charles Baudelaire.
Si l'œuvre achevée a brulé en 1905, comme d'autres qui sont aujourd'hui les « fantômes » de Guillaume le Conquérant, hantant les réserves des musées, cette apparition est aussi l'occasion d'aller revoir à l'Abbaye-aux-Hommes le portrait de Guillaume, peint en 1708 (dans la sacristie de l'église Saint-Etienne) et La descente de Guillaume le Conquérant en Angleterre (1764) dans salle du réfectoire de l'abbaye.
À gauche : La descente de Guillaume le Conquérant en Angleterre, détail du tableau de Nicolas-Bernard Lépicié, 1764 - Salle du réfectoire à l'Abbaye-aux-Hommes - Caen (© Ville de Caen). À droite : Portrait de Guillaume par St-Martin de Fontenay, huile sur bois de 1708, copie présumée de celui qui a été peint en 1522 et détruit quarante ans plus tard (photo Henri Gaud, avec l’aimable autorisation des éditions Gaud).
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